Tout un changement
2018-12-16 - Écrit par Guillaume Charest
Novembre 2018, le diagnostic tombe: mon fils de 8 ans a le diabète de type 1.
Changement de réalité
Nous avons reçu la nouvelle avec émotion mais également, je crois, résilience. C’est difficile de voir son enfant affecté par une maladie qui prend le contrôle sur sa vie. Même s’il s’agit d’une condition relativement bien gérée, les effets de la maladie peuvent être graves si laissée sans surveillance.
De plus, je nous compte chanceux d’être dans une société dite avancée mais je garde toujours à l’esprit que nous sommes dépendant d’une industrie privée pour le développement de l’insuline dont mon fils a maintenant besoin pour vivre. Mon parcours académique et professionnel m’amène ici à rester vigilant.
Il y a également beaucoup de mythes et de croyances autour du diabète et ce n’est pas mon intention de démystifier tout cela ici. Pour plus d’informations, voir le site de Diabète Québec dans la section mythes et statistiques Néanmoins, je tiens à clarifier au moins une chose:
Non, il n’est pas possible de gérer un diabète de type 1 seulement en “mangeant bien”, il faut un traitement d’insuline géré par une équipe médicale compétente.
Il y a plusieurs formes de diabète et s’improviser spécialiste peut être très dangereux pour la personne affectée (voir la section complications sur le site de Diabète Québec). Consultez toujours votre équipe médicale avant de prendre des décisions basées sur des informations trouvées sur le web.
Changement de routine
En tant que parents, en attendant que notre fils soit complètement autonome, il nous faut maintenant prendre en compte chaque aliment consommé afin de bien administrer l’insuline de son traitement. Nous devons également suivre avec attention la fluctuation de son taux de sucre dans le sang pour éviter les hypoglycémies et minimiser les hyperglycémies. Les premières semaines ont présenté tout un changement de routine pour une famille avec trois enfants en bas âge.
Calculer la quantité exacte de sucre ingérée dans un repas demande une certaine minutie et une méthode de calcul précise pour pouvoir administrer la bonne dose d’insuline. Il faut également prendre de nombreuses notes (taux de sucre dans le sang, quantité de sucre aux repas, insuline administrée, etc.) afin de pouvoir fournir de l’information pertinente à l’équipe médicale pour l’ajustement du traitement en fonction du corps de mon fils.
Afin de nous aider à mieux gérer les calculs répétés, j’ai créé une liste des recettes que nous faisons souvent avec un facteur glucidique approximatif. J’y explique également la méthode utilisée pour faire le calcul des recettes.